The Allocation of Resources to Cooperative and Noncooperative R&D
La littérature sur la R&D préconcurentielle a toujours considéré la coopération et la non-coopération comme des substituts. Dans ce papier, on adopte une approche plus réaliste, où la R&D coopérative et non-coopérative sont effectuées en parallèle. Dans la première étape, les firmes investissent dans les deux types de R&D. Dans la deuxième étape, elles se concurrencent en quantités. Il est démontré que le partage d'information entre les firmes contribue à la R&D non-coopérative, en plus de contribuer à la R&D coopérative. Chaque type de R&D renforce l'autre, impliquant une complémentarité entre les deux. L'investissement en R&D coopérative peut être supérieur ou inférieur à l'investissement en R&D non-coopérative. Dans un duopole de Cournot, la part de la R&D coopérative se situe entre 20% et 80% de la R&D totale, et cette part augmente avec les externalités de recherche et le partage d'information. Il est optimal de subventionner la moitié des coûts de la R&D coopérative, alors que la subvention à la R&D non-coopérative est inchangée par rapport au modèle standard. Les consommateurs préfèrent des niveaux intermédiaires d'externalités de recherche et de partage d'information, alors que les firmes préfèrent des niveaux plus élevés d'externalités, ce qui implique des niveaux très faibles de partage d'information.
[ - ]