Le Québec devrait-il augmenter les taxes à la consommation?
Nous étudions les effets de quatre réformes fiscales à l’aide d’un modèle de cycle de vie avec générations chevauchantes et agents hétérogènes en présence de risque idiosyncratique pour les revenus du travail et du capital dans le cadre d’un système fiscal complexe. Le modèle réplique adéquatement les distributions empiriques conjointes du revenu, de la richesse et des paiements de taxes et d’impôts. Dans une économie où l’impôt sur le revenu des particuliers est fortement progressif, un déplacement à impact neutre sur les revenus publics en provenance de l’impôt vers les taxes à la consommation augmente l’épargne et la production. Cette politique bénéficie particulièrement à ceux disposant d’un faible niveau de richesse par rapport à leur revenu. Plusieurs réformes augmentent le revenu agrégé, malgré de faibles hausses dans les inégalités.