Les trajectoires résidentielles des nouveaux immigrants à Montréal : Une analyse longitudinale et conjoncturelle
À l'aide des données de l'enquête sur l'Établissement des nouveaux immigrants (ÉNI), nous examinons les trajectoires résidentielles des nouveaux immigrants à Montréal pendant les années 1990. Nous utilisons d'abord les modèles de durée pour identifier les facteurs qui influencent les probabilités de déménager et de devenir propriétaire. Ensuite, nous analysons les déplacements des immigrants à l'intérieur de la RMR de Montréal en utilisant le modèle Logit conditionnel. Les résultats montrent que les immigrants plus qualifiés se trouvent dans une situation plus favorable sur le marché du logement et que la trajectoire résidentielle des immigrants est étroitement liée à leur emploi. Nous constatons une dispersion résidentielle du centre-ville vers les espaces périphériques dont le cadre bâti est plus ancien et le revenu moyen plus faible. De plus, nos résultats témoignent d'une concentration résidentielle tant chez les immigrants provenant des pays en développement que chez ceux provenant des pays développés.
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